Léo Ferré s’est souvent produit sur les scènes régionales – Théâtre de la Mer à Sète, Théâtre Molière à Montpellier, entre autres. Lors de ces programmations il lui est quelques fois arrivé de séjourner à Montbazin chez ses amis Françoise et Dominique Lacout.
En juillet 2000 une semaine d’animation autour de l’œuvre et de la personnalité de Léo Ferré a été imaginée à Montbazin par Michel Puech et Claude Frigara.
Michel Puech, plasticien né à Montbazin, a construit avec C. Frigara ce projet intitulé « De toutes les couleurs », rassemblant des musiciens(nes), des chanteurs(teuses), et des artistes plasticiens sensibles à l’univers poétique de Léo Ferré, avec l’aide de la municipalité, Lucien Labit, maire et Didier Cros, adjoint à la culture.
Photo ci-contre : Lucien Labit, Didier Cros, Michel Puech et Claude Frigara.
Une quinzaine de plasticiens (peinture, dessin, gravure, installation) ont présenté dans la chapelle Saint Pierre leurs œuvres inspirées des thèmes chers à Ferré, et une vingtaine d’interprètes ont revisité son répertoire, des spécialistes, des amis de l’artiste ont animé des rencontres et des échanges.
Enfin un certain nombre d’ouvrages sur Léo Ferré, sa vie, son œuvre, ont été présentés.
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Mme Marie Ferré, veuve de l’artiste, est venu assister pendant plusieurs jours à la manifestation, accompagnée de ses amis italiens par ailleurs organisateurs d’un festival annuel en l’honneur de Léo Ferré à San Benedetto del Tronto.
Claude Frigara a participé dès 1982 à l’aventure des radios libres. Animateur et administrateur de « radios associatives non commerciales » à Montpellier (Air Libre, Divergence FM, Radio Clapas), la radio demeure pour lui un moyen d’expression privilégié. Mais s’il a fait de la radio, c’était pour rencontrer Léo Ferré !
« Les cahiers Léo Ferré » n° 5 (éditions du Petit Véhicule de Luc Vidal) ; Cliquez sur les textes pour les afficher
Passionné par l’artiste depuis 1968, le micro devenait la clé d’une approche constructive à offrir aux auditeurs. La confiance puis l’amitié qui s’installèrent avec Léo et Marie Ferré lui permirent de réaliser ces entretiens, ces reportages glanés en toute liberté et de devenir « l’archiviste » de la famille Ferré.
A Montbazin il a réalisé une interview de Ferré qui est paru sous le titre « Entre peau et jactance » (édition Pirot). Les sujets abordés montrent combien Léo Ferré s’est inscrit à jamais parmi les artistes indispensables qui rendent la vie possible.
Lien vers le site officiel de Léo Ferré
En juillet 1993 Jean-Marie Thomas écrivit un poème en hommage au poète qui venait de disparaître :