Pénitents blancs

Les Pénitents blancs de Montbazin

Les confréries sont des communautés destinées à favoriser une entraide fraternelle entre plusieurs personnes ayant la même sensibilité. Il est important de souligner que ce n’est pas un ordre religieux mais une agrégation de laïcs. La confrérie est dirigée par un Prieur et un sous Prieur généralement élus une fois par an à date fixe. Toutes les confréries furent abolies au moment de la Révolution française par un décret en date du 18 août 1792.

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Ancienne entrée – Photo publiée avec l’aimable autorisation de Vanessa Perello et Benjamin Bouchet

C’est au 10ème siècle que le chanoine d’Aigrefeuille détermine l’édification de la chapelle des pénitents de Montpellier, rue Jacques Cœur, sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle. On pense généralement que cette construction remonte à la création de la confrérie de la « Sainte Vraie Croix » par suite de sa fondation par Guilhem VI, Seigneur de Montpellier et d’Aumelas.
Il hérita de la seigneurie à la mort de son père Guilhem V en 1122. Il se croisa en 1103 sous la bannière de Raymond VI, Comte de Toulouse. Son règne fut marqué par des acquisitions importantes : Montarnaud, Cournonsec, Montferrier, Frontignan, Aumelas, Popian et Montbazin. Cela crée une base et une histoire commune des villages autour de Montpellier qui est alors une ville importante. La plus grande partie des confréries autour du bassin de Thau voient le jour fin du 16ème siècle. Nous pouvons citer Gigean, Mèze, Montbazin, Poussan et Villeveyrac. Les confréries éprouveront rapidement le désir de s’affilier à la confrérie de Montpellier (nous sommes en plein dans les guerres de religion). Elles auront des hauts et des bas en fonction d’événements extérieurs et par conséquent une destinée pratiquement dans le même style. Elles seront toutes affiliées à celle de notre Dame de Gonfalon de Rome. Elles occuperont le terrain sur une période d’environ trois cents années. Seule la commune de Villeveyrac peut s’enorgueillir d’avoir encore en 2016 une confrérie de pénitents en activité.

Oculus du Saint Esprit, symbole de la Confrérie
Oculus du Saint Esprit, symbole de la Confrérie – Montpellier

Le pénitent possède comme vêtement un sac ou saq, tunique à manche longue qui le recouvre entièrement, une ceinture de corde et une cagoule masquant le visage. Cette cagoule permettait l’égalité entre « frères ». Ce fut de tous temps un élément essentiel dans la vie du frère ou de la sœur, en gage d’humilité. Le pénitent, encore de nos jours, emporte à son décès l’habit dans son cercueil. Nos voisins de Villeveyrac auront, dans un souci de clarté, le désir de laisser voir le visage du frère dans la cagoule.

A Montbazin, les pénitents se réunissaient pour procéder à l’élection des membres aux responsabilités le lundi de Pâques de chaque année. Un document précieux atteste pour notre confrérie son existence depuis 1600. L’organisation qui évolue chaque année nous est connue car elle était portée scrupuleusement sur le registre des réceptions. A cette occasion seront notés les nouveaux impétrants. Quelques fois leurs noms sont suivis de leurs professions. La liste des pénitents doit être affichée dans la chapelle. Toujours ce souci de clarté. Apparaîtront en 1841 les premières femmes portant le nom de pénitentes. Ces frères et sœurs joueront un rôle important dans la vie du village. Visites aux malades, activités funéraires qui seront toujours essentielles car les enterrements ne passeront sous l’organisation municipale qu’à la fin du 19ème siècle. Une fonction de mutuelle pour les adhérents et leurs familles les conduira se faire soigner à l’hôpital Saint Éloi de Montpellier, se trouvant en ce début de 18ème siècle dans la rue de l’Aiguillerie vieille, puis dans la rue de l’école Mage. Cette dernière activité sociale et moderne reflète un besoin de solidarité flagrant, sous le regard bienveillant de l’église.

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Ancien chœur – photo publiée avec l’aimable autorisation de Vanessa Perello et Benjamin Bouchet

Plusieurs fois, devant les difficultés se faisant jour ils seront obligés de modifier les statuts de la confrérie en ajoutant plus de rigueur. De nombreuses fêtes et processions marquent le rituel du pénitent. Il doit en rentrant dans la chapelle pour les fêtes être revêtu du sac et de la capuche et il se range dans le chœur en respectant la hiérarchie énoncée dans les statuts. Cette organisation est la même pour les processions sous la gouverne des maîtres de cérémonies. Ils auront la lourde responsabilité de faire respecter les lois qui régissent la confrérie. Le Prieur et le sous Prieur, généralement pris dans la population des bourgeois les plus méritants, ont un pouvoir important de par leurs fonctions. Le prêtre de la paroisse avec qui les tensions sont fréquentes ne manque pas de faire remonter la confrontation à l’évêque en cas de litige. N’oublions pas que nos pénitents sont des laïcs. D’un autre côté le clergé doit favoriser la confrérie car elle est dans le village un véhicule important pour la foi.
La révolution puis les lois de séparation de l’église et de l’état mettront à mal cette organisation. Les confréries vont les unes après les autres péricliter puis disparaître au début du 20ème siècle.

Elles auront fédéré une population qui refusa d’embrasser la religion protestante et pendant plus de trois cents ans d’activité laissé dans nos villages des traces très fortement imprimées dans l’inconscient populaire et quelques chapelles en mauvais état.

Courrier du Prieur des Pénitents blancs de Montbazin du 24 janvier 1862.
J.P. Gélibert répond à L’Évêque (explication sur l’organisation de la confrérie pour tenter de sauver la chapelle des rigueurs de la République ; voici la transcription)

1) « Je réponds à cette question que notre confrérie existe depuis 1600 en vertu de deux approbations pastorales l’une de 1740 et l’autre de 1777. Nous avons en outre dans nos archives un règlement de 1850 approuvé par l’autorité diocésaine. »
2) Comment se fait t-il qu’une société quelconque ait acheté un édifice pour la célébration du culte (achat de la chapelle St Pierre) sans y avoir obtenu au préalable le consentement de l’autorité diocésaine. La confrérie, Monseigneur, n’a pas acheté mais s’est mise en mesure d’acheter l’ancienne église paroissiale par un prête-main qui en a fait l’acquisition en son nom personnel. La confrérie n’a été inspirée en cela que par le désir de conserver au culte un ancien monument religieux que …peine passer à des maîtres privés, se réservant d’en demander au préalable l’autorisation à votre Grandeur.
D’ailleurs elle ne rentrerait par là que dans un ancien droit, puisque les frères Valesque et Reynard l’ayant achetée de leurs deniers sous la révolution de 1789 pour la soustraire aux profanations de l’époque, la cédèrent ensuite à bas prix à la commune, se réservant à perpétuité pour la confrérie une tribune où ses membres se sont toujours librement réunis depuis pour vaquer à leurs exercices religieux.
3) Enfin de quelle utilité pourraient être des offices célébrés dans la veille église de Montbazin.
Signée J.P. Gélibert,
Prieur

Ce courrier est écrit il y a plus de cent cinquante ans dans une époque trouble ou les autorités municipales sont anti cléricales et le village en pleine effervescence. Construction de la nouvelle église, retour au grand jour des pénitents, le maire est nommé par le pouvoir en place, transformations économiques considérables, construction des gares, achat du château neuf pour y faire la mairie et les écoles, ventes des garrigues communales, gestion de la chapelle Saint-Pierre qui sera maintenant inutilisée. Cette fin du 19ème siècle confirmera le déclin de la puissance de l’église malgré des personnages importants qui gèrent la fabrique et la confrérie des pénitents. Nous pouvons penser que la laïcité se met en place et que la tentative de la confrérie pour participer à la gestion du village et faire contrepoids à la force de l’autorité municipale lancera dans les esprits les bases républicaines que nous connaissons aujourd’hui.

Quelques dates importantes de la
confrérie des pénitents blancs de Montbazin

1649 : Valesque, nouvellement élu, affecte la chapelle Saint-Jean à la confrérie des pénitents.
1679 : construction de l’horloge avec des réserves émises par M. Jean, le Prieur. Installation de la cloche en bronze fondue par Roux Bordes, fondeur à Montpellier.
Les Pénitents sont dans la chapelle pour les élections qui sont maintenant programmées le lundi de Pâques.

1698 : visite pastorale. Interdiction est faite aux prêtres de dire la messe dans la chapelle Saint-Jean.
1700 : Donnadieu et Roussel, Prieur et sous Prieur, lancent de gros travaux à l’intérieur de la chapelle.
Construction d’un porche pour agrandir la tribune. Aménagement d’un escalier « monumental » et ouverture de fenêtres. La confrérie a des moyens financiers importants pour pouvoir envisager ces aménagements considérables dans la chapelle.
1706 : conflit avec la mairie, Etienne Aubapan est 1er Consul. Les travaux de l’horloge ne sont pas terminés. Ils ont commencé en 1679. Il pleut à l’intérieur à cause de la mauvaise étanchéité de la toiture.
1716 : Pierre Bouchet, Prieur, s’inquiète à cause des problèmes sur la voûte de la chapelle. Les craintes du Prieur de l’époque se confirment. Il demande à la communauté de veiller à l’entretien de la voûte de la chapelle.
1792 : les confréries sont supprimées. Elles deviennent « secrètes ». Très peu d’impétrants.

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Ancienne entrée – photo publiée avec l’aimable autorisation de Vanessa Perello et Benjamin Bouchet

Jusqu’en 1805 et en l’état actuel des recherches, pas d’archives.
A cette date mise en place d’un règlement intérieur extrêmement strict. « A compter de ce jour, aucune décision ne sera transcrite sur le livre des délibérations » (cette mesure ne sera pas suivie d’effet). « Secret inviolable » concernant les activités de la confrérie. La confrérie sort de plusieurs années d’activités souterraines et prend beaucoup de précaution. Année importante pour les pénitents qui vont faire appel au prêtre de Cournonsec car Montbazin n’a plus de desservant. La création d’un nouveau règlement intérieur prévoyant la réception des membres va permettre aux pénitents, à la sortie de la Révolution, d’éloigner certaines personnes qui ne sont plus en phase avec la confrérie. « Le mode de présentation des candidats dans la confrérie est vicié et entraîne des propos et des débats emplis de haine ».

Le conseil décide :
1 – Création d’un comité de réception composé du Prieur, du sous Prieur et de cinq membres.
2 – Tout individu qui voudra être reçu dans la confrérie sera présenté par un frère au Prieur et devra remettre par écrit ses noms, prénoms, âge et profession.
3 – le Prieur convoquera le dimanche suivant le comité de réception et lui fera part de la dite présentation et remettra au bureau les noms et prénoms pour que le comité puisse délibérer.
4 – le comité délibérera en faveur et à la pluralité des voix s’il y a lieu. A la réception le frère qui fera fonction de secrétaire du comité écrira au bas du billet présenté par le Prieur « il y a lieu » et si le comité juge que l’individu proposé ne peut être admis, il écrira, « il n’y a pas lieu ».
Le billet sera ensuite remis au Prieur qui le remettra au frère proposant.
5 – Aucune délibération du comité ne sera écrite et il sera gardé un secret inviolable sur tout ce qui s’y passera.
6 – Les membres du comité ne pourront délibérer que s’ils sont au moins au nombre de cinq.
7 – Le Prieur et sous Prieur feront toujours partie essentielle du comité et le présideront de droit, à savoir le Prieur et à défaut le sous Prieur et en cas d’absence des deux par les plus âgés des membres du comité.
8 – Les membres du comité seront renouvelés tous les ans à la même époque et pourront être indéfiniment réélus.
9 – L’assemblée nomme pour remplir les fonctions de membres du comité de réception pendant la première année les frères Henri Brun, Michel Reynard, François Brun, Jean-Jacques Tribes et Pierre Vidal.
10) L’assemblée ne déroge point à l’article des statuts portant que les candidats se présenteront pendant trois dimanches consécutifs aux affaires de la confrérie avant qu’on puisse procéder à leur réception.

Ce texte de 1805 relevé dans les archives de la confrérie souligne son désir de retourner à la lumière. Ces nouvelles mesures sont mises en place pour éviter la venue de certaines personnes qui ont été hostiles pendant les périodes troubles que le village vient de traverser.

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La rosace de la nef – photo publiée avec l’aimable autorisation de Marina Correia et Joseph Galis

1806 : les Pénitents décident de ne plus participer aux convois funèbres sans avoir reçu au préalable la somme de 10 francs des parents. « Les pauvres mendiants, les noyés et les cadavres abandonnés seront accompagnés gratuitement. Les femmes des frères seront accompagnées gratuitement lorsque le mari aura payé le droit de la réception ou les 6 francs dus par lui s’il était frère de l’ancienne confrérie et si le mari était mort avant le 6 prairial an 13. Les femmes et les filles qui étaient anciennement reçues* dans la confrérie ne seront accompagnées gratuitement qu’autant que leur mari ou leurs parents auront payés trois francs ».
* Il semblerait que les femmes ne soient plus reçues dans la confrérie.

1820 : le relevé des décès réalisé par Gleize sur une durée 160 ans précise que 26% des décédés du village (les Pénitents) sont enterrés dans leur chapelle, 6% (les familles nobles) dans la chapelle Saint-Pierre et 68% (le reste de la population) au cimetière. Ces chiffres nous précisent que plus d’un quart de la population de Montbazin était dans la ligne des Pénitents Blancs.
1841 : premières sœurs pénitentes mentionnées dans l’organigramme.
Sacristines : sœur Clothilde Poulalion et sœur Marie Arnaud.
Visiteuses des malades : sœur Vve Poulalion et sœur Vve Balestrier.
1849 : 52 officiers figurent dans l’organigramme. Devant le montant des cotisations impayées, le conseil décide d’établir une liste des frères en retard et de l’afficher à l’intérieur de l’église pensant par là, « provoquer une saine réaction des débiteurs ».
1850 : le maire P. Aubapan est autorisé au nom de la municipalité à acheter la chapelle Saint-Pierre aux pénitents Reynard et Valesque.
1856 : devant les risques « d’écroulement » la fabrique demande la reconstruction d’une nouvelle chapelle sur le même lieu. Refus du conseil qui sauve ainsi la chapelle Saint-Pierre.
1858 : études pour la construction d’une nouvelle église paroissiale sur le bas du village. Les pénitents souhaitent le rachat et l’annulation de l’acte de 1850.
1859 : achat de la chapelle Saint-Pierre par Pierre Gleize, prête nom de la confrérie.
Certainement, mais cela mériterait confirmation, vente ou disparition de la chapelle Saint-Jean appartenant à la confrérie. Cette chapelle se trouvait sous le campanile de la place du marché avec son entrée rue du château. Construction de la nouvelle église paroissiale qui sera consacrée en 1861. Par ce déménagement organisé la confrérie souhaite officier dans un lieu plus prestigieux que la chapelle Saint-Jean.
1860 : achat du mobilier de l’église Saint-Pierre par les Pénitents avec l’accord du Préfet et de l’Évêque. La confrérie est maintenant dans de nouveaux murs, mais pour combien de temps ?

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Vestiges du chemin de ronde, propriété communale

1875 : les élections à la confrérie ont lieu le lundi de Pâques
Sont élus au poste de Prieur J.B. Brun, et J. Gleizes au poste de sous Prieur.
Prieur honoraire : Chivaudel, prêtre desservant
Maîtres de cérémonies : S. Brun et J. Gleizes
Maîtres de cœur : P. Gélibert et P. Grés
Choristes : A. Vidal, P. Grés
Sous choristes : A. Vidal, A Pastre, C. Ferrier et J. Vidal
Conseillers : Chivaudel curé, C. Fournier, E. Gleize, P. Chambert et L. Poulalion
Trésorier : P. Brun
Secrétaire : P. Grès
Portier du chœur : Lautier
Syndic. J.P. Manfre
Visiteurs des malades : P. Gros et P. Chambert
Auditeur des comptes : Grés et Lautier
Comité de réceptions : H. Aubapan et F. Garrigues
Premiers bâtonniers : M. Babau et J.P. Bonnieu
Seconds bâtonniers : J.F.Garrigues et A. Gros
Sacristain : C. Ferrier
Porte Christ : J. Hubac
Porte croix d’argent : P. Gleize
Portes falots : T. Imbert et Sary
Portes torche : V. Gelly, R. Roucairol, A. Hubac et A. Fort
Doyen : J.J. Fourestier
Prieure : Sœur R. Ferrier
Sous Prieure : Sœur M. Garrigues
Sacristines : Sœurs A. Lautier et J. Gleize
Porte Christ : Sœurs P. Garrigues, R. Gelly, M. Ferrier, P. Rivière.
Doyenne : Sœur M. Gelly

1880 : dernière délibération structurée de la confrérie. 50 pénitents sont élus parmi lesquels 6 femmes. Le nom du prêtre n’apparaît pas sur cette nomination. Nous traversons une période d’anticléricalisme féroce. Antonin Valesque est maire.
1882 : la confrérie est toujours dans la chapelle Saint-Pierre.

campanile et horloge - 1897
Campanile et horloge, place du marché – 1897

1883 : petite activité de la confrérie, uniquement comptable. Les « exactions » de l’autorité municipale, qui semblent avoir été plus dures que pendant la Révolution, auront raison de la confrérie. Les processions sont interdites. Seul Pierre Gleize sera là pour sonner la cloche de la chapelle à l’orée du XXème siècle.

1897 : construction de l’actuel campanile de la place du marché, sur l’emplacement de l’ancienne chapelle et installation de l’horloge en réutilisant la cloche fondue en 1679. Cette construction dégradera elle aussi la maison d’habitation qui fut jadis la chapelle Saint-Jean.

1909 : retour de la chapelle Saint-Pierre dans le giron communal (loi de séparation des églises et de l’Etat).
Coup fatal à la confrérie qui ne s’en relèvera pas.

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83 % des maires sur la période de trois cents ans sont issus des membres de la confrérie. Seulement 15 consuls ou maires sur 80 connus entre 1586 et 1887 seront étrangers à la confrérie. Il n’y eut jamais de Prieur du nom de la Vergne, seigneur du village.

Le CRPM remercie particulièrement Marina Correia et Joseph Galis ainsi que Vanessa Perello et Benjamin Bouchet, pour la publication des photos de l’ancienne chapelle Saint Jean des pénitents blancs de Montbazin

 

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