Le pont et la porte du village

Le pont et la porte du village

Ancien pont, remplacé en 1911 et porte du village

Cette partie du village fut historiquement la plus facile à défendre. Il suffisait en effet d’un pont levis sur la Vène pour protéger Montbazin. Une guérite protégeait les allées et venues. La porte construite au 14ème fait partie de la troisième enceinte de fortification. Placée sous deux arcs en plein cintre, elle est protégée par un machicoulis dont il ne subsiste que trois arcatures légèrement brisées, portées par des corbeaux triples.


La rue du quai de Vène n’existait pas. Pour effectuer la traversée du village il fallait emprunter les ‘’petites rues’’ qui étaient alors à un gabarit normal pour l’époque. La place du village se trouvait hors les murs jusqu’au 17ème siècle près du chemin de Pézenas (actuelle route de Villeveyrac). Elle sera intégrée plus tard au village et prendra alors le nom de place du marché.

Ci-dessus l’ancien pont avec le parapet qui disparaîtra en 1911 pour être remplacé par le pont actuel. Sur la gauche un petit escalier qui permettait aux lavandières d’accéder à la rivière. Le réseau des eaux pluviales du chemin de Villeveyrac est déjà en place. L’activité du tonnelier empiète sur le domaine public. On distingue l’allumeur de réverbère Raunier sur son échelle.
La maison d’angle au deuxième plan n’est pas encore démolie. Cette maison à l’angle de la route Villeveyrac sera démolie et reconstruite en 1910. Elle fut rasée car à cette époque les crues de la « Vène » étaient fréquentes et inondaient le rez de chaussée. Elle sera surélevée pour éviter ces inondations.

Ce pont accusé de tous les maux encore en place en 1910 alors que la décision de le démolir fut prise en 1890

Le pont fut détruit en 1911 et remplacé par celui existant aujourd’hui. Près de celui-ci se trouvaient deux puits communaux. Le puits de Laure devint en 1819 la pompe vieille, que l’on distingue à l’arrière du pont. Prés du chemin d’Antonègre alors en pleine activité se trouvait la tannerie Aubapan et dans la rue du colombier un immense pigeonnier propriété de la famille Artignan.

Le pont en 1912

Ce quartier fut habité jusqu’au 19ème siècle par la bourgeoisie. S’y trouvaient d’immenses maisons qui furent plus tard partagées en de nombreux appartements pour une population d’employés, d’ouvriers et petits propriétaires.

1925 : notez la publicité sur la porte

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