L’église

L’église Saint-Jean-Baptiste

Le 25 octobre 1858 a lieu l’acquisition du terrain Poulalion nécessaire à la construction de la nouvelle église, la chapelle Saint-Pierre se révélant trop petite et en mauvais état.  La pose de la première pierre eut lieu le 26 décembre 1859 et l’église est bénie en 1861 par l’évêque qui la baptise « Saint-Jean-Baptiste ». Les deux nefs latérales ne seront terminées qu’en 1896-97. Le coût de la construction de l’église s’élève à 36 700 francs. 10 000 francs sont financés par la Fabrique (conseil paroissial), 20 700 francs par la mairie et 6 000 francs par une subvention de l’État.
Les vitraux réalisés par les ateliers Brunet, à Montpellier, sont datés de 1860.
Le clocheton initialement prévu est remplacé par un clocher (surcoût de 4 500 francs dont 1 500 financés par la Fabrique). Le clocher abrite deux cloches dont une fixe inutilisée et une seconde de volé en rétrograde (lorsque la cloche balance, le battant, qui est alors un poids mort, retombe sur la lèvre inférieure de la cloche).
Écouter la sonnerie de la cloche de Montbazin.

Le presbytère fut construit en 1863 sur un terrain acheté à M. Poulalion en 1861. La tribune est construite en 1868 pour la somme de 1 610 francs financée par la Fabrique.
Sur la vue ci-dessus, le mur à droite de l’église est ouvert, permettant le passage.

Sur cette vue des années 1910, l’église est bien clôturée. On ne peut plus en faire le tour. La façade du magasin à droite a été remaniée. On distingue la pompe neuve et l’abreuvoir à gauche.
Le 11 avril 1920 inauguration du monument érigé dans l’église à la mémoire des morts de la guerre 14-18.

l’intérieur de l’église Saint-Jean-Baptiste à la Belle Époque

LE CHŒUR DE L ÉGLISE
La grande croix qui domine le fond du chœur est une croix de mission.
Le tabernacle possède une très belle porte représentant le Christ en Gloire, confectionnée par les petites sœurs de Bethléem.
CÔTÉ DROIT DU CHŒUR : Un vitrail représentant Saint Paul et Saint Pierre : les deux apôtres morts martyres à Rome, vers les années 64-67. Saint Paul est représenté avec un livre en main et un glaive. Saint Pierre tient en ses mains des clés  : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église. Je te donnerai les clefs du Royaume. » Matthieu (16, 13-19).
Un tableau représentant Saint Louis, né en 1214, qui devint roi de France à l’âge de 12 ans.

CÔTÉ GAUCHE DU CHŒUR : Un vitrail représentant Saint Jacques de Compostelle et la Vierge. Jacques, frère de Jean, pêcheurs sur le lac de Galilée qui ont suivi le Christ. Saint Jacques a été le premier apôtre à mourir pour sa foi : en 43, le roi Hérode le fit décapiter.

Un tableau relatant la vie de Saint François-Xavier : missionnaire Jésuite. Né en 1506, il fut désigné par Saint Ignace pour la Mission des Indes portugaises : Inde, Ceylan, îles Moluques, Japon et mourut en 1552 aux portes de la Chine.

LES NEFS DE L’ÉGLISE
Nef de droite : Autel et tableau du Sacré-Cœur.
Monument à la mémoire des morts de la guerre 1914-18, érigé en 1920.
Nef de gauche : Autel de la Vierge Marie.
Tableau représentant l’assomption de Marie.
Statue de Jean-Baptiste donnant le baptême à Jésus.
Baptistère.

détail du tympan de l’église : Jean-Baptiste baptisant Jésus

Juillet 1944 : arrivée devant l’église de Notre-Dame-de-Boulogne, appelée aussi Notre-Dame-du-Grand-Retour, à la mémoire des prisonniers de guerre qui sont encore en Allemagne. Entre 1943 et 1946 quatre chars vont parcourir plus de 120 000 km et visiter 16 000 églises. Les quatre chars se retrouveront au stade de Colombes pour clore ce périple. Cette procession de village en village s’est effectuée à pied, accompagnée par une grande partie des villageois dont certains allaient pieds nus. Elle venait de Villeveyrac et fut accompagnée jusqu’à Cournonsec.
On distingue à gauche de l’église la statue du « Belge » fraîchement érigée et à droite la pompe neuve et son balancier.

En 1860 a lieu un échange de terrain entre la commune et M. Gélibert pour l’ouverture de deux rues latérales à l’église. Seule une rue sera ouverte, coté gauche, appelée rue Gélibert.
Le local sur le coté gauche de l’église a été aménagé à la fin des années 1960 pour abriter des activités paroissiales, les scouts Montbazinois…
En 1993-94, l’intérieur de l’église a été restauré avec les conseils de la commission de l’art sacré.
La statue des Belges reconnaissants, qui bénéficiait alors de l’ombre d’un arbuste, a été restaurée en 2015 à l’initiative du Cercle de Recherches sur le Patrimoine Montbazinois.

Liste des curés de Montbazin depuis 1800.

Autres éléments du patrimoine bâti et naturel du village de Montbazin