Quelques personnalités singulières
Jean Arboussier – Darboussier
Né en 1737 à Montbazin, il est d’abord marchand droguiste à Marseille. Il signe Jean ARBOUSSIER à son mariage mais au baptême de leur fils à Aubagne il est appelé DARBOUSSIER. Ce sera désormais son nom et celui de sa descendance. Il commerçe déjà aux Antilles avant de s’installer à la Guadeloupe à la fin des années 1760, « négociant » près la ville de Pointe à Pitre et dès les années 1770 s’établit sur ce qui deviendra par la suite et définitivement le « morne Darboussier », au sud-est de la baie de Pointe à Pitre. Darboussier continue pendant la période révolutionnaire ses activités commerciales, orientées désormais vers la course. Il est parfois désigné comme contrebandier.
Une usine sucrière est créée en 1867 sur le morne Darboussier, la plus grande et la plus moderne de la Guadeloupe, usine appelée Darboussier de par son emplacement sur l’ancienne propriété de Jean Arboussier.
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Pierre-Paul Poulalion
Surnommé le poète boiteux, né le 29 juin 1801 à Montbazin. Tordu, boiteux depuis l’âge de cinq ans, toujours coiffé d’un vaste chapeau bolivar, vêtu d’une redingote trop large flottant sur un gilet de satin noir, un riflard (parapluie servant de cane) à la main, dans l’autre un cartable rempli de ses œuvres, P. P. Poulalion faisait chaque jour la tournée des cafés du quartier latin, où il offrait, pour 10 centimes, son journal le poète boiteux, littéraire, scientifique, dramatique et lyrique, entièrement rédigé de sa main. Après avoir été orfèvre, séminariste, trappiste, instituteur public, musicien, sculpteur, inventeur d’une lampe, anachorète, bonapartiste et chanteur des rues, Poulalion connut un instant de gloire en septembre 1867 quand « La rue », journal de Jules Vallès, publia sa caricature par André Gill.
Il fut aussi l’auteur de la maxime gravée dans la pierre à entrée du cimetière communal « NOUS VOUS ATTENDONS »
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Victorin Galabert
né le 6 novembre 1830 à Montbazin, obtint en 1854 un doctorat en médecine grâce à sa thèse intitulée essai historique sur la variole. Il revêt l’habit religieux le 29 juin 1855 à Nîmes chez les Assomptionnistes du Père d’Alzon. Il prononce ses vœux perpétuels le 30 juin 1856 à Rome où il sera ordonné prêtre le 4 juin 1857. Il fera parvenir un morceau de la vrai croix (celle du pèlerinage des 1 000) et sera la pierre angulaire de l’acceptation par les évêques d’Orient du concile Vatican 1 concernant l’infaillibilité du Pape. Le concile se tint du 8 décembre 1869 au 20 octobre 1870 sous la présidence de Pie IX.
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Eugène Montel
né à Montbazin le 5 juin 1885, instituteur dans l’Aude, ce militant socialiste deviendra Conseiller général puis Président du Conseil général de l’Aude. Il a été acteur ou témoin des épisodes importants de notre histoire récente, de part son amitié portée à deux personnages de premier plan de son époque : Vincent Auriol et Léon Blum dont il fut un très proche collaborateur et un ami.
Arrêté avec Blum en septembre 1940, Montel est interné par le Régime de Vichy. Il s’évade et rentre dans la résistance.
Après la libération il est élu Maire de Colomiers et Président du Conseil Général de Haute-Garonne. Elu Député en 1951, il sera constamment réélu jusqu’à son décés en 1966.
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Robert Tinthoin
Issu d’une très vieille famille bourgoise parisienne, né le 19 janvier 1904, il poursuit ses études supérieures à la Sorbonne. Muni du Diplôme d’Etudes Supérieure de Géographie, il part vivre en Oranie où il épouse une descendante de pionniers métropoplitains fixés pour certains depuis 1832 et fonde une nombreuse famille. Ils auront 9 enfants. Il mourra à Montbazin le 16 janvier 1993.
Tout d’abord Rédacteur à l’Echo d’Oran, professeur au lycée de garçons Lamoricière d’Oran, puis instituteur de Cours supérieur et de Fin d’Etudes, il postule pour le poste vacant de Directeur des Archives nationales d’Oran qu’il obtient le 1er octobre 1938.
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Jean-Marie Thomas
Patriote, résistant, il vient à Montbazin en 1946 pour s’y marier et créer un atelier de menuiserie-ébénisterie, métier qu’il avait appris dans ses Vosges natales.
Ardent défenseur des intérêts de Montbazin et fin connaisseur de son village d’adoption, Jean-Marie Thomas deviendra, fouilles après fouilles, l’historien de Montbazin. Il s’est exprimé de nombreuses fois dans des articles relatant les divers aspects de la vie du village à travers les siècles. Il a été l’instigateur d’une découverte surprenante : la mise au jour des fresques romanes représentant les douze Apôtres et le Christ. Ses interventions répétées auprès des monuments historiques ont abouti au classement de la chapelle Saint Pierre et entraîné plusieurs tranches de travaux de réhabilitation.
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Léo Ferré à Montbazin
Léo Ferré s’est souvent produit sur les scènes régionales – Théâtre de la Mer à Sète, Théâtre Molière à Montpellier, entre autres. Lors de ces programmations il lui est quelques fois arrivé de séjourner à Montbazin chez des amis…
En juillet 2000 une semaine d’animation autour de l’œuvre et de la personnalité de Léo Ferré, a été imaginée à Montbazin par Michel Puech et Claude Frigara.
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Georges Brassens à Montbazin
A l’occasion du centenaire de la naissance de Georges Brassens à Sète en 1921, des montbazinois se sont souvenus de ses (rares) passages à Montbazin, où il avait des relations et a même vendangé lorsqu’il était collégien !
Des musiciens et des associations Montbazinoises ont souhaité rendre hommage au grand poète ; Ils ont recueilli témoignages, souvenirs, objets évoquant l’auteur-compositeur-interprète, organisé des ateliers d’écriture, une exposition, un « cabaret Brassens ». Michel Puech est venu enrichir cette joyeuse fête d’anniversaire de ses peintures…
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